Sylvie en était certaine et a dit : « Pierre, je sais que tu as encore quelques sentiments pour elle. Vous avez tout de même été mariés pendant trois ans, mais c’est vraiment une femme cruelle, c’est elle qui m’a poussée, c’est elle qui a tué notre enfant ! » « Très bien, j’ai compris. », Pierre a dit cela sans expression sur son visage. « Puisque tu dis qu’elle t’a poussée, alors appelons la police, laissons la police enquêter, on parlera avec la vérité. » Après avoir lâché cette phrase, Pierre s’est levé et a voulu partir. Contre toute attente, pile à ce moment, la porte de la chambre d’hôpital s’est ouverte, Léa a les bras croisés devant la porte. « Léa, tu oses encore venir ! » Lorsque Sylvie a vu Léa, elle a explosé, elle lui a crié dessus. Léa quant à elle n’a pas bougé, mais a dit au contraire : « J’ai entendu tout ce que vous avez dit tout à l’heure. J’aimerais demander alors, Mademoiselle Leroux, hier soir s’est vraiment passé comme tu le décris ? » « Léa,
Même si elle a dit qu’elle voulait appeler la police, elle n’a pas pensé que ce serait aussi rapidement ! Avec ce que Léa a fait, elle a été prise au dépourvu. « Ah ! Sortez ! Sortez tous ! », Sylvie s’est couvert les oreilles et a commencé à crier, elle a perdu le contrôle. Le visage de Pierre s’est terni, et a pris l’initiative de négocier avec la police. « … elle vient de faire une fausse couche, son humeur n’est pas très stable, veuillez bien vouloir l’excuser. » Les deux policiers se sont regardés, ils avaient l’air de vouloir faire les choses comme cela se doit de l’être, et ont dit : « Nous aussi, nous sommes venus après avoir reçu un appel, nous sommes venus aujourd’hui pour connaître la situation. Qui est Mademoiselle Sylvie Leroux s’il vous plaît ? Merci de bien vouloir collaborer. » « Ah ! J’ai mal à la tête ! Pierre, j’ai trop mal à la tête ! », Sylvie a crié en même temps qu’elle a tenu la main de Pierre et a continué en disant : « On dirait que ma tête va
Ils sont arrivés sur le toit de l’hôpital. « Je ne sais pas de quoi Monsieur Leroux veut discuter avec moi ? Si c’est au sujet de la fausse couche de Sylvie, je pense que l’on n’a rien à se dire ! » Patrick a regardé Léa avec des yeux tranchants, puis lui a dit sérieusement : « Mes hommes ont déjà examiné les vidéos de surveillance du bar, il n’y a pas de trace de la scène, si Sylvie dit que tu es coupable, tu crois que tu peux t’en sortir ? » Léa a ri. « La vérité reste la vérité, Monsieur Leroux, avez-vous le pouvoir de changer cela ? », dans ses paroles se trouveait une once de moquerie. Patrick a continué en disant : « La Finlande, c’est le territoire des Leroy, mais à Océville, si notre famille Leroux veut vraiment faire quelque chose, on peut aussi le faire ! Mais je ne suis pas là pour me disputer avec Mademoiselle Leroy, je veux utiliser cette occasion pour faire la paix avec vous. Après tout, c’est mauvais pour tout le monde si l’histoire prend une trop grande amp
Des internautes sont même allés jusqu’à la page Facebook officielle de Groupe Immo-Leroux pour y laisser toutes sortes de commentaires. C’est aussi à ce moment-là que le Groupe a fait une conférence de presse et invité tous les journalistes d’Océville. Durant la conférence, Sylvie, s’est plainte de tous les actes malveillants de Léa en pleurant, et a détaillé comment elle l’a poussée, ce qui a déclenché un brouhaha. « Mademoiselle Leroux, dites-vous la vérité ? Votre fausse couche est vraiment à cause de Mademoiselle Léa ? » Sylvie s’est essuyée les larmes, et elle a hoché la tête en même temps. « Léa m’a poussée, c’est pour cela que je suis tombée et c’est pour cela que j’ai fait une fausse couche ! Le docteur m’a dit tout à l’heure, parce que le bébé avait déjà huit mois, cela a causé des dommages irréparables à mon corps et je ne pourrai plus jamais être maman… » Sylvie a éclaté en sanglots. Tout le monde a de la pitié pour les faibles de l’histoire. À la sortie de
« Concernant le rapport non véridique sur Internet, par rapport à Madame Leroy Léa, nous allons y répondre ici ! Madame Leroy Léa n’a jamais fait du mal à qui que ce soit. Pour la vérité sur cette affaire, nous allons laisser la police enquêter dessus. Au sujet de l’accusation non véridique du groupe Immo-Leroux, nous allons garder notre droit de les poursuivre en justice. » Après cette déclaration, les opinions sur Internet ont toutes changé. « La famille Leroux voulait profiter de la situation, mais cela s’est retournée contre eux. » « Toute personne intelligente pouvait le voir, Léa n’a rien à voir avec l’affaire, mais il voulait encore la faire tomber, à présent, c’est eux-mêmes qui sont en train de tomber. » « Et ils osent dire qu’ils ne la poursuivront pas en justice, cela se voit qu’ils se sentent coupables ! »“!”« La famille, Leroux est vraiment culottée ! »« … » Néanmoins, cela n’était pas fini ! Au moment où les commentaires des internautes ont exposé, un audio
« Cette Léa a autant de chance ? », Hugo a commencé à douter de lui-même. Il ne s’était pas imaginé qu’en seulement quelques jours, un des groupes les plus importants dans l’immobilier aurait disparu comme cela. Tout cela était sûrement en lien avec Léa. « Monsieur Delacroix, je trouve que la Directrice Leroy a tout de même une certaine vigueur, vous devez faire attention à elle… » Le secrétaire n’a pas fini de parler, Hugo l'a directement arrêté en disant : « Tais-toi, ce n’est qu’une femme, et elle veut se faire une place dans ce monde, où tout le monde se mange ? Dans ses rêves ! Même si elle a réussi à reprendre les contrats du groupe Immo-Leroux, ce n’est rien pour le grand groupe qu’est Emperor, ne parlons même pas des 30 % ! » Même s’il a dit cela, le regard de Hugo s’est tout de même assombri. Peu importe de quelle façon, il n’a pas le droit de perdre ce pari. Léa, on verra bien par la suite. …… En moins d’une semaine, le Groupe Immo Leroux a déclaré faillite
« Le Groupe FL va organiser, dans trois jours, sa réception d’ouverture, et invite tous les Groupes importants d’Océville à y participer, notre groupe aussi a été invité. » Léa a regardé l’invitation en or, son regard s’est arrêté sans le vouloir sur les deux lettres « FL ». Ces derniers temps, les faits et gestes du groupe FL ont attiré assez d'attention. En organisant une réception d’ouverture, ce serait sûrement bondé, ce serait même une occasion de ramener d’autres affaires à l’entreprise. « Ok, ajoute-le dans mes déplacements, j’irai à cette réception. » « Entendu, Madame Leroy. » Léa a sorti son téléphone pour appeler Laura et lui a dit : « Ma chérie, dans trois jours, je participe à une réception, aide-moi à trouver une robe ! » « Tu veux parler de la réception d’ouverture du Groupe FL ? » Léa a haussé les sourcils et lui a demandé : « Toi aussi, tu le sais ? » « Mais oui ! J’ai déjà reçu plusieurs commandes pour après-demain. Mais ne t’en fais pas, je garde la
Léa a mis sa robe violette sur-mesure, avec des talons de dix centimètres, elle avait une grande aura. Elle était belle de base, sa silhouette gracieuse sous cette robe était encore plus gracieuse. Dès son entrée, elle a attiré tous les regards. « Waouh ! C’est la grande Demoiselle de la famille Leroy, elle est belle, et elle a une belle silhouette ! Tout le monde l’envie ! » « Mais oui ! La robe qu’elle porte aussi est vraiment élégante ! Je ne sais pas de quelle maison de couture elle vient, mais portée sur elle, c’est vraiment magnifique ! » « Pierre est sûrement aveugle, il a laissé passer une si belle femme, et a voulu rester avec une femme comme Sylvie, il doit regretter aujourd’hui au plus profond de son être. » « Eh, devine quoi ! Monsieur Martin est aussi venu aujourd’hui… » Plusieurs personnes se sont regardées en rigolant, leur regard se sont ensuite portés sur Pierre qui n’était pas loin. Depuis l’arrivée de Léa, le regard de Pierre s’est posé sur elle, sans l
Pierre a senti clairement que l'atmosphère avait changé après avoir posé cette question.Les pensées de Léa étaient également transportées très loin. Après un moment, sa voix a résonné lentement : « Cela fait trop longtemps, je ne me souviens plus. »Une lueur de déception a passé dans les yeux de Pierre. « Est-ce que tu ne te souviens pas, ou est-ce que tu ne veux pas te souvenir ? »Léa a eu un léger rictus, puis a levé les yeux vers lui. « Pierre, peux-tu dire la vérité pour une fois ? Toi et Océane, quelle est votre véritable relation ? » « Je dis que nous n'avons aucune relation, me crois-tu ? » a dit Pierre avec une pointe d'auto-dérision. Il était un temps où le grand Pierre se retrouvait dans une telle humilité, vraiment ? « Léa, si tu insistes pour enquêter davantage, tu dois être prête pour ce que tu pourrais découvrir. Je te le rappelle seulement pour éviter que tu ne sois blessée. » « Pierre, tes paroles sont un peu risibles. Protéger mon nom tout en faisant des chose
Léa avait vraiment envie de refuser.Mais les paroles de Pierre étaient trop séduisantes. Savait-il quelque chose pour apparaître ici ?Léa ne lui a pas répondu directement, mais a regardé Enzo devant elle.Après avoir réfléchi un moment, elle a dit : « Je t'envoie ma localisation. » « D'accord. »Après avoir raccroché, Léa voulait expliquer quelque chose, mais Enzo avait déjà compris ses pensées. « Léa, fais ce que tu as à faire. »Léa était surprise, puis a hoché légèrement la tête.Moins d’une heure plus tard, Pierre est arrivé. En voyant Léa, une légère surprise, presque imperceptible, est apparue dans ses yeux. Albert, qui le suivait de près, a salué en premier : « Léa ! » « Albert, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. »Son ton était inchangé, ce qui a surpris Albert. Leur statut avait radicalement changé, mais Léa ne le regardait pas avec mépris.Cela a réchauffé le cœur d'Albert. « Pierre, installe-toi ! »Léa a dit poliment. Il y avait une étrange distance entre eux,
Enzo et René ont échangé un regard. « Même avec la meilleure chirurgie esthétique, pour traiter les brûlures, il est impossible de retrouver complètement l'état initial de ses tissus. Il y aura sûrement quelques cicatrices. »Léa était également consciente de cela. Elle a baissé les yeux et a pointé le dossier médical dans sa main. « Ici, il y a aussi un problème. »René était curieux. « Belle-sœur, quel est le problème ? »Léa souriait. « Le groupe sanguin est différent ! J'ai déjà vu le rapport médical d'Océane lors de son inscription à l'école, il indiquait le groupe sanguin B. Mais si vous regardez ce dossier médical, il affiche un groupe sanguin O. »René n'avait pas remarqué ce détail. « Est-ce que l'hôpital aurait pu faire une erreur ? »Léa a secoué légèrement la tête. « Même s'ils ont fait une erreur, cela ne pourrait pas être aussi fortuit ! »Les doutes de Léa se sont approfondis. « Enzo, je reste sceptique. Est-ce que la personne en opposition avec nous maintenant, O
« Pierre, qu'est-ce qui se passe exactement ? Vous aviez dit que vous aideriez Léa à obtenir justice, non ? Comment en sommes-nous arrivés là ? »Une série de questions d'Albert s'est abattue sur Pierre, qui est resté silencieux un moment. « Pierre, qu'est-ce qui se passe exactement ? »Pierre n'a rien dit, s'est contenté de lancer : « Albert, rentrez chez vous ! »Albert s'est pincé les lèvres, ne pouvant que se résigner. Quand ils sont arrivés, Pierre était catégorique sur le fait qu'il voulait obtenir justice pour Léa, mais maintenant, il semblait avoir été profondément affecté.Cela a suscité encore plus de curiosité chez Albert.Que lui avait dit Océane exactement pour changer à ce point son attitude ?Pierre a soudain demandé : « Léa est-elle rentrée ? »Albert a répondu rapidement : « Pierre, pour le moment, Léa est toujours en Colombie et n'est pas rentrée. »Pierre a réfléchi un moment. « Réservez un vol pour la Colombie. »Bien qu'Albert soit perplexe face à cette décisi
Pierre a secoué légèrement la tête, pensant qu'il avait probablement mal compris.Il a dit ensuite : « Océane, peu importe vos intentions, ou ce que vous voulez faire, j'ai une seule exigence : ne faites pas de mal à Léa ! »Océane a éclaté de rire, son rire était pénétrant, donnant des frissons involontaires. « Pierre, dire cela maintenant c’est trop tard », a déclaré Océane en fixant intensément Pierre. Ses paroles ont surpris tout le monde. « À moins que Pierre ne m'épouse ! Peut-être que je considérerais épargner Léa cette fois-ci. Sinon, je ne montrai certainement pas la moindre pitié. »Pierre a ricané. « Tu oses me menacer ? Toi, tu en es digne ? »Son regard initialement indifférent a laissé entrevoir une froideur mortelle. Puis, il a fait signe à Albert, qui se tenait non loin, de s'approcher et lui a remis une pile de documents qu'il a tendu devant Océane. « Océane, je pensais résoudre ce problème pacifiquement avec toi, mais apparemment, j'ai agi inutilement. Puisque t
Enzo a esquissé un sourire léger et a serré silencieusement la main de Léa. « Cette question me titille aussi, mais nous découvrirons certainement quelque chose d'anormal. »Pendant ce temps, à Océville.Océane était allongée près de la plage, profitant du bain de soleil. Elle tenait un verre haut rempli d'un liquide rouge et le faisait osciller de manière détendue entre ses mains. « Pierre, pourquoi avoir l'air si sérieux ? Asseyons-nous plutôt et prenons un verre ensemble. »Pierre l'a regardée du haut de sa position. Cette femme, même avec un visage extrêmement étranger, lui a donné étrangement une sensation familière. « Océane, faisons un marché ! » a dit Pierre sans détour, son ton dénué de chaleur inutile.Océane souriait en levant les sourcils. « Pierre est plutôt direct. Je me demande juste dans quelle position et avec quel statut il vient me voir aujourd'hui. Je me souviens que tu as déjà divorcé de Léa il y a longtemps. »Pierre n'avait pas l'intention de perdre du temps
Enzo n'a rien dit, mais s'est contenté de sourire légèrement, laissant apparaître une courbe subtile sur ses lèvres. Cependant, sa main posée sur le côté trahissait ses émotions.Il fixait l'écran d'ordinateur devant lui, ses yeux s'assombrissant peu à peu. Ces données et images n'étaient pas le fruit de ses propres recherches, mais plutôt celles de quelqu'un qui les lui avait délibérément envoyées.Malheureusement !La personne en question était aussi compétente en technologie réseau que lui, et il n'avait trouvé aucune trace d'elle. Malgré ses efforts pour la suivre, il n'a découvert qu'une adresse réseau virtuelle. « Léa, rentrons au pays ! »Enzo a ouvert soudainement la bouche. L'adversaire avait fourni des preuves si rapidement, c'était simplement pour les inciter à quitter rapidement la Colombie.Il semblait y avoir beaucoup de secrets enfouis.Mais maintenant, pour découvrir la source, il fallait suivre les indications de l'adversaire et rentrer d'abord au pays.Léa était égal
Léa était perplexe.Qui était-il?Pourquoi lui donnait-il une sensation familière, surtout avec cette légère senteur de santal qui émanait de lui?On aurait dit qu'elle l'avait déjà senti cette odeur quelque part.Et que signifiaient ses paroles ?Était-il envoyé par Océane? Pourtant, Léa pouvait sentir qu'il n'avait apparemment pas de mauvaises intentions.Léa a regardé autour d'elle, de plus en plus perplexe. « Ma chère, que t'arrive-t-il ? » René a accouru précipitamment, essoufflé. Lorsque Léa s'était soudainement précipitée vers la foule, elle l'avait sérieusement effrayé, et il l'avait rapidement suivie après être descendu de la voiture.Léa a attrapé son bras. « As-tu vu cet homme? »René, perplexe, a regardé autour de lui. « Quel homme, ma chère? Quelqu'un t'a-t-il fait du mal? Dis-moi, je vais lui régler son compte. »Sur ces mots, René a pris une posture menaçante.Léa a secoué légèrement la tête. « Non, c'était un homme étrange il y a quelques instants. »Léa a réfléchi
Sortant du commissariat, l'humeur de Léa était morose.Enzo l'a suivie de près, lui tendant une bouteille d'eau. « Bois un peu d'eau et repose-toi. »Léa a secoué légèrement la tête. « Enzo, je veux être seule un moment. »Ayant dit cela, Léa a marché seule le long du chemin. Enzo est resté immobile, son regard fixé sur son dos.René est revenu, se dirigeant vers lui. « Patron, pourquoi ne la suis-tu pas ? Dans ce pays étranger, que se passerait-il s'il lui arrivait quelque chose ? » « Donne-lui de l'espace, nous la suivons juste de près. »Après avoir dit cela, Enzo s'est mis en marche, suivant Léa. René a haussé les épaules, secouant la tête avec résignation, et a suivi également le rythme d'Enzo. « Patron, tant d'années se sont écoulées, et tu n'as toujours pas progressé? »René a regardé la silhouette de Léa au loin. « Patron, n'hésite plus ! Si tu tardes, elle pourrait encore s'enfuir avec quelqu'un d'autre. »Avant qu'il puisse finir sa phrase, le regard d'Enzo l'a transper