Chapitre 4

#AU_NOM_DE_L_AMOUR

#EPISODE_4

Sonia était rentrée et Duval avait profité comme il n'avait pas entraînement pour aller chez Roger.

Duval : mon frère je vais tuer la go de Sabine là, une fille qu'on ne connait même pas qui est son titulaire parce qu'elle est avec tout le monde, mais c'est elle qui passe le temps à conseiller ma go

Roger : n'est-ce pas son boy qui est en bas là-bas qui joue toujours au dangereux, mimba le titulaire...

Duval : moi je gère pas sa vie hein, mais ce qui m'énerve est que ; dès qu'on l'invite dans ses trucs, elle demande directement à ma go de l'accompagner. Et ma go ne peut pas aussi refuser, c'est comme si elle voit sa copine même dans les rêves. La fille là m'énerve man...

Roger : moi-même je t'ai déjà parlé est-ce que tu veux comprendre ?

Duval : c'est facile alors ? Tous les problèmes que j'ai avec ma go, c'est à cause d'elle. Elle fait même tout ça, elle est bien bête...

Roger : même le nouveau joueur de notre équipe qui sort de Douala là, il a déjà déposé son dos au sol...

Duval : qui le petit défenseur là ?

Roger : oui comme il était nouveau, il a embrouillé les bêtises et elle est tombée...

Duval : et c'est elle qui mimba qu'elle réfléchit... Si je la croise dans un couloir noir un jour, elle va comprendre.

Roger : elle a même fait comment pour être amie avec ta go ?

Duval : je connais moi ? Avec ses fesses qu'on a tellement touma que c'est dur comme le parpaing.

Quand les deux prenaient place quelque part parce qu'ils voulaient faire le kongossa, il fallait seulement la police pour venir séparer.

Sonia de son côté avait relaté toute sa nuit à sa copine, détails par détails...

Sonia : je te dis, Duval c'est un dieu au lit, il a fait vibrer tout mon corps hier...

Sabine : au moins il est utile là-bas

Sonia : pourquoi tu veux toujours le rabaisser ?

Sabine : je ne le rabaisse pas, et toi-même tu sais que ce que je dis c'est la vérité.

Sonia : Hummm

Sabine : j'allais même oublier, Paul m'a dit qu'il allait remonter sur Douala, mais avant ça, il veut aussi passer pour qu'on parte en boite de nuit ensemble.

Sonia : Armel va être avec lui ?

Sabine : Oui

Sonia : d'accord cool, ça fait longtemps même je n'ai pas dansé

Sabine : tu es déjà amoureuse d'Armel ? Tu fais même comme ça après tu vas me gâter le programme comme tu as fait à Limbe 😒

Sonia : non ne t'inquiètes pas, comme cette fois c'est ici même, je vais parler à Duval et il va comprendre.

Sabine : c'est mieux 

Sonia : dès qu'ils sont là, tu me fais signe parce que je vais aller faire un tour au campus

Sabine : d'accord

Après la petite dispute de la dernière fois, Sonia avait pris la résolution de prévenir Duval à chaque fois qu'elle allait sortir, pour éviter qu'il ait des raisons de se fâcher encore contre elle. L'autre seule nuance était que ses sorties allaient être à chaque fois avec Sabine, et Sonia savait qu'il n'appréciait pas leur sortie.

À l'heure du rendez-vous, comme prévu, Sonia avait retrouvé Sabine à la maison et à sa grande surprise Paul et Armel étaient dans leur petite chambre.

Sonia : bonsoir à vous, Sabine ne m'a pas dit que vous deviez passer chez nous...

Armel : ce n'était pas prévu, mais on ne peut pas arriver jusqu'ici et on ne voit pas où vous dormez.

Sonia : oui c'est vrai merci

Sabine : Alors le programme de la soirée c'est quoi ?

Paul : c'est votre ville, décidez-vous, nous on vous suit seulement...

Sonia : ok il y a une nouvelle boîte de nuit là et c'est ça qui est à la une, on peut aller là-bas norr Sabine ?

Sabine : oui c'est trop classe, si les garçons n'ont aucun problème on part...

Paul : on devait avoir quel problème ? Si c'est là-bas que vous avez décidé, on part seulement.

Sabine : d'accord moi je pars me préparer 

Sonia voulait suivre sa copine mais Armel l'avait bloquée la route.

Armel : s'il te plaît je peux te voir à l'extérieur une seconde ?

Elle s'était retournée pour regarder Sabine qui avait arrêtée de marcher avant de répondre...

Sonia : sans problème

Armel : la dernière fois à Limbe, j'ai remarqué que ton téléphone était tout cassé, dans mon sac, j'ai un téléphone que je n'utilise pas, si ça ne te dérange pas, je peux te l'offrir...

Sonia : attend un peu, on se connaît ça fait moins d'une semaine, l'autre jour en rentrant de Limbe, tu m'as donné 30.000f, j'ai accepté parce que ça allait être impolie de ma part de refuser. Deux jours après tu veux m'offrir un téléphone, il n'y a pas quelqu'un que tu connais mieux que moi à qui tu peux offrir le téléphone ?

Armel : désolé si tu trouves que mon geste offense ta personnalité, parce que clairement, ce n'est pas mon intention. J'ai juste trouvé que tu étais dans le besoin d'un nouveau téléphone, et pour moi, coller un sourire sur un visage que ce soit d'une connaissance ou une inconnue, il n'y a pas de différence. S'il te plaît, prends mon cadeau, je te promets que c'est sans arrière-pensée.

Sonia : d'accord tu peux me donner

Il avait sorti de son sac un iPhone et l'avait remis à Sonia 

Armel : c'est déjà tout configuré, je vais t'écrire les noms des comptes avec les mots de passes sur bout de papier.

Sonia : d'accord merci, c'est trop gentil de ta part

Devant lui, elle n'avait pas manifesté sa joie, mais après c'est la danse de la victoire que tu voulais voir ?

Sabine : tu as les ways forts ma copine...

Sonia : je te dis ma sœur, en moins d'une semaine, il me donne un téléphone comme ça

Quelques minutes plus tard, ils étaient prêts pour ma sortie. Ils étaient allés à la boîte que les filles les avaient indiquée. Entre, le vin, la danse, le dialogue, la soirée se passait dans les meilleures conditions.

Sonia n'hésitait pas une seconde à snapper avec son nouveau téléphone, mais elle prenait les dispositions pour que les garçons ne sortent pas ses vidéos à chaque fois.

À la fin de leur merveilleuse soirée, les garçons étaient allés déposer chez elle, avant de prendre la route de Douala.

Armel : Sonia tu viens nous rendre visite à Douala quand ?

Sonia : comme j'ai déjà ton numéro, je vais te dire

Armel : d'accord merci pour la soirée, j'ai vraiment apprécié votre compagnie...

Sonia : merci et bon retour à vous.

De son côté, Duval continuait à s'entraîner normalement. Son entraîneur et Roger lui donnaient toujours toute la motivation nécessaire dont il avait besoin.

Un après midi après un match, Sonia était passée chez lui 

Duval : comment tu vas bébé ?

Sonia : je vais bien et toi mon petit cœur ?

Duval : je n'ai pas terminé le match d'aujourd'hui à cause d'une douleur que j'ai eue à l'épaule

Sonia : donne la pommade de la dernière fois je masse avec.

Duval : ce n'est même pas la douleur qui me dérange, pour le match d'aujourd'hui il y avait des recruteurs qui étaient là pour superviser la rencontre. J'ai loupé une opportunité de rejoindre une grande équipe à Douala.

Sonia : désolé, c'était peut-être une bonne opportunité mais ce n'est pas sûrement la dernière.

Pendant qu'elle parlait, son téléphone ne faisait que sonner, elle ne voulait pas décrocher. Mais le numéro insistait tellement qu'elle était allé répondre à l'extérieur. Duval avait remarqué le numéro qui appelait. C'était l'un des gars dont il avait vu les conversations la dernière fois en contrôlant le téléphone de Sonia.

Il l'avait laissé terminer son appel sans l'interrompre.

Duval : je demande hein, tu as un nouveau téléphone et je ne suis pas au courant ?

Sonia : c'est depuis hier seulement que j'ai ça mon cœur

Duval : et qui t'a acheté ça alors, parce que je sais que tu n'as pas d'argent ?

Sonia : dernièrement je t'ai dit que mon grand frère allait m'envoyer un téléphone n'est-ce pas ?

Duval : non tu ne m'as pas dit ça, et si tu l'avais fait, je n'allais pas oublier parce que j'ai une très bonne mémoire et tu sais.

Sonia : désolé je pensais t'avoir dit et je ne l'ai pas fait maintenant tu es au courant ; mon grand frère m'avait promis un nouveau téléphone et c'est ça ici 

Duval : d'accord. Et maintenant qui t'appelait ?

Sonia : c'était un ami

Duval : Sonia, je connais presque tous tes amis, c'est quel nouveau qui t'appelle avec insistance et tu sors juste pour décrocher ?

Il demandait parce qu'il savait déjà qui c'était, il espérait qu'elle allait lui dire la vérité au moins, tellement il lui faisait confiance.

Sonia : c'est mon ami 

Duval : je demande hein ? Tu me prends pour un fou ? Je demande que c'est qui depuis tu veux jouer avec moi ?

Le fait qu'elle mentait, plongeait Duval de plus en plus dans colère, même s'il faisait l'effort de dissimuler ça sur son visage avec un sourire.

Sonia : enfaite c'est un ami de Sabine qui me dérange.

Duval : c'est quitté de ton ami à l'ami de Sabine... C'est quoi le vrai du fou dans l'histoire ?

Sonia : tu vois maintenant pourquoi je ne voulais pas te dire la vérité au début ?

Duval : Sabine est-ce que le nom de celle-là pouvait manquer dans le film ? Les gens meurrent partout, elle est toujours vivante même pourquoi ? D'ailleurs, je ne suis plus sur ça 

Sonia : tu dis que tu n'es plus ca, mais tu es déjà fâché

Duval : j'ai dit que je n'étais plus sur ça...

Sonia : hummm ok. On part marcher un peu ?

Duval : non je ne veux pas sortir

Sonia : ok je connais ce que tu veux, viens prendre alors (en présentant sa poitrine à Duval)

Duval : je ne veux rien ehh

Après plusieurs tentatives, Duval n'avait pas cédé. Sonia était rentrée chez elle, après l'avoir accompagné, Duval était revenu se coucher sur le lit. Sa tête chauffait parce qu'il avait constaté que non seulement sa copine le trompait, mais elle le mentait aussi. Chose qu'il n'avait jamais remarquée depuis le début de leurs relations.

À un moment, son téléphone avait sonné, c'était un message de Sonia...

Sonia : Tu es trop comme ça...

Il avait juste lu le message, sans répondre, il avait encore déposé le téléphone.

À suivre...