Une fois rentré chez lui, Gabriel n'arrivait pas à chasser les pensées de Rose. Ce baiser tendre, leurs échanges complices, et surtout cette alchimie indéniable le faisaient réaliser qu'il tombait éperdument amoureux d’elle. Cela le troublait, car leur histoire était bien plus compliquée qu’une simple attirance.Il s'installa sur son canapé, les yeux fixés sur son téléphone. Il hésita, puis finit par appeler sa sœur Clara. Elle décrocha après quelques sonneries, sa voix toujours enjouée et pleine d'énergie.« Salut, grand frère ! Alors, quoi de neuf ? »Gabriel prit une profonde inspiration. « Clara, il faut que je te raconte un truc… c’est à propos de Rose, ma secrétaire. »Clara, curieuse, répondit en riant légèrement. « Ah, Rose ! Je savais bien qu’il y avait quelque chose avec elle. Vas-y, je t'écoute. »Gabriel se lança, lui racontant tout. Il commença par leur première rencontre, lorsqu'il avait appris que Rose était autrefois escorte. Il lui expliqua comment ils avaient passé u
Lorsque Rose franchit la porte de son service, un lourd silence s’abattit. Tous les regards étaient braqués sur elle, comme des rayons brûlants qui perçaient son masque fragile. Malgré ses efforts pour cacher les marques sur son visage avec du maquillage, les bleus violacés et les gonflements étaient encore visibles, trahissant la violence qu’elle avait subie ce matin.Elle sentait la gêne dans l’air, les chuchotements, les regards échangés entre ses collègues. Chaque pas qu’elle faisait semblait la rapprocher d’une confrontation inévitable avec la vérité. Mais Rose, la tête haute, continua son chemin, son cœur battant à tout rompre, essayant de maintenir son calme.Elle parvint à son bureau, referma doucement la porte derrière elle, puis s’effondra dans son siège. Ses mains tremblaient légèrement alors qu’elle fouillait dans son sac pour en sortir un petit miroir. Ses doigts glissèrent sur la surface froide du verre, et lorsqu’elle leva le miroir à hauteur de son visage, la réalité
Gabriel sortit de son bureau avec une détermination féroce, ses mains serrées autour des clés de sa voiture, les jointures blanchissant sous la pression. Une colère sourde bouillonnait en lui, prête à exploser. Chaque pas qu’il faisait résonnait dans les couloirs de l’entreprise, ses pensées s’embrouillaient, nourries par l’injustice de la situation de Rose. Comment avait-elle pu se retrouver piégée dans un mariage contractuel avec un homme aussi sordide que Marc Elster,. Chaque seconde où il imaginait Rose enchaînée à ce monstre renforçait sa rage.Il monta dans sa voiture, claqua la portière, et démarra en trombe, les pneus crissant sur le bitume. Ses mains agrippaient le volant avec une force démesurée, ses dents serrées, la mâchoire tendue. Les images de Rose, son visage marqué par les bleus, son regard désespéré, tournaient en boucle dans son esprit. Il frappait le volant de son poing, grognant de frustration. « Ça ne peut plus continuer comme ça, je vais régler cette histoire
Gabriel, encore sous l’effet de la confrontation tendue avec David Elster, monta dans sa voiture et démarra en trombe, déterminé à régler cette affaire une fois pour toutes. Son esprit ne cessait de ruminer les paroles de David. Il savait que Marc serait un obstacle, mais il était prêt à tout pour libérer Rose de cet enfer. Il serra le volant, les muscles tendus, alors qu'il se dirigeait rapidement vers la maison de Marc. Il n'avait plus de temps à perdre.Lorsqu’il arriva devant la maison de Marc, il sortit sans hésiter et frappa à la porte avec force. L’attente fut courte avant que la porte ne s'ouvre sur Marc, qui, visiblement mécontent de voir Gabriel, le toisa de haut en bas. Son regard était dur, et son attitude, hostile.« Qu’est-ce que tu fais là, Gabriel ? » demanda-t-il sèchement, sans prendre la peine de cacher son agacement.Gabriel le fixa droit dans les yeux, sans broncher. « On doit parler, Marc. Je viens de voir David Elster. »Marc écarquilla légèrement les yeux, une
Gabriel, le souffle encore court après sa conversation animée avec Marc, traverse le couloir jusqu’au bureau de Rose. Il s’arrête un instant devant la porte, les nerfs tendus, avant de frapper doucement et d’entrer. Rose est assise derrière son bureau, les yeux cernés, l’air perdu dans ses pensées. Gabriel s'approche doucement, une lueur de détermination dans le regard. Il prend une profonde inspiration et dit : — "Rose, j’ai discuté avec David Elster. Il m’a promis que ta dette sera réglée très bientôt. On a eu une longue discussion,. Le soulagement commence à se peindre sur le visage de Rose. Ses épaules, jusque-là crispées, se relâchent légèrement. Elle laisse échapper un soupir presque imperceptible, comme si elle portait ce poids depuis trop longtemps.— "Merci, Gabriel... merci pour tout. Je ne sais pas comment te dire à quel point ça compte pour moi." Sa voix tremble, teintée à la fois de gratitude et de lassitude. Mais après une pause, elle lève les yeux, hésitante, la peu
Après avoir installé Rose dans la chambre d’ami, Clara descendit les escaliers à pas rapides, et croisa Gabriel dans le couloir qui menait à sa propre chambre. Elle lui lança un regard espiègle, un sourire malicieux aux lèvres.— ''Alors, cette Rose... elle est plutôt mignonne, non?" dit Clara, l’air innocent mais avec une lueur de taquinerie dans les yeux.Gabriel, surpris, fronça les sourcils en la regardant.— "Qu'est-ce que tu insinues, Clara?"Clara haussa les épaules, mais son sourire s’élargit.— "Oh, je dis juste que vous formeriez un joli couple, c’est tout. Vous semblez bien vous entendre, non?"Gabriel roula des yeux, un soupir léger échappant à ses lèvres. Sa sœur avait toujours aimé jouer les entremetteuses, mais cette fois, il y avait bien plus en jeu qu'une simple relation amicale. — "Ce n'est pas comme ça entre nous, Clara. Rose traverse une période difficile en ce moment."Clara, intriguée par le ton sérieux de son frère, arrêta de sourire et plissa les yeux.— "Pour
33Le lendemain matin, une douce lumière filtrait à travers les rideaux de la chambre d’ami, baignant la pièce d'une lueur dorée. Rose dormait encore profondément, son visage paisible, bien que marqué par une légère fatigue accumulée au fil des années passées aux côtés de Marc. Cependant, dans cet environnement calme et chaleureux, elle avait enfin trouvé un peu de repos.Gabriel, vêtu d’une chemise claire et d’un pantalon décontracté, monta doucement les escaliers et s’arrêta devant la porte de la chambre de Rose. Il hésita un instant, ne voulant pas la réveiller trop brusquement, puis frappa légèrement à la porte, un bruit si subtil qu'il aurait pu être confondu avec le vent.— "Rose? C’est Gabriel."Entendant son nom, Rose ouvrit lentement les yeux, sortant d’un sommeil paisible. Ses paupières étaient encore lourdes, et elle se redressa légèrement, surprise de ne pas avoir ressenti cette angoisse oppressante qui la suivait chaque matin. Elle tourna la tête vers la porte, et vit Ga
Gabriel descendit de sa voiture, serrant fermement la lanière du sac dans lequel se trouvaient les 150 000 euros en liquide. Il avait retiré l'argent à la banque plus tôt dans la matinée, et chaque billet lui paraissait lourd, comme s'il pesait autant que le poids des années de souffrance de Rose. Il ne ressentait aucune satisfaction à transporter une somme aussi considérable ; il n'avait qu'une hâte, se débarrasser de cette dette qui maintenait Rose prisonnière et enfin la libérer de Marc et de cet enfer qu'elle endurait.Il se tenait maintenant devant la grande porte de la demeure de David Elster, une maison imposante, reflet de l'arrogance de son propriétaire. Gabriel frappa avec détermination, son cœur battant avec une fureur contenue. Après quelques secondes, la porte s’ouvrit, et il fut accueilli par l'un des assistants de David qui, avec une révérence exagérée, le fit entrer.— '' M. Elster vous attend dans son bureau,"dit l’assistant en l’accompagnant à travers le couloir mar
Chapitre Final Il y a deux ans, Ulrich et Hanna étaient fous amoureux l'un de l'autre. Ils formaient un couple inséparable, mais les circonstances les avaient cruellement séparés. Ulrich qui, avait dû partir à l'étranger pour un vivre loin de son amour pour sa sœur et Hanna , elle, restait en France pour poursuivre ses études. Bien qu'ils aient promis de ne plus rester en contact , la distance et le temps avaient fini par éroder leur relation. Ils n'avaient pas essayé de faire fonctionner les choses, ensuite, ils avaient dû se rendre à l’évidence : l’amour, malgré sa force, ne pouvait pas toujours vaincre les réalités de la vie. La rupture, bien que douloureuse, était inévitable.Deux ans plus tard, leurs vies avaient évolué.Ulrich , après avoir longtemps souffert de cette rupture, avait fini par guérir. Il vivait désormais dans une nouvelle ville, épanoui dans son travail et entouré de nouvelles amitiés. Sa rencontre avec Rose-Derline était tout ce que je pouvais l'arrivé de mie
Chapitre 37#UN AN PLUS TARD..Pendant cette année à l'étranger, Ulrich découvrit un nouveau monde. Il fit de nouvelles rencontres, apprit à vivre seul et à se concentrer sur ses passions. Il s'immergea dans ses études et développa une véritable passion pour l'art, quelque chose qui lui apportait un équilibre qu'il n'avait jamais trouvé auparavant. Il rencontra aussi des personnes qui l’aidèrent à mieux comprendre ses émotions, à voir son amour pour Hanna sous un autre angle, comme une simple étape dans sa vie.Au fil des mois, l'éloignement géographique et la richesse de ses nouvelles expériences lui permirent de prendre du recul. Il comprit que ce qu'il ressentait pour Hanna n'était plus de l'amour véritable, mais plutôt une confusion née de leur proximité et des bouleversements émotionnels de l'adolescence.Un soir d'été, Ulrich , décide de dîner seul dans un petit restaurant élégant de la ville de New-York . Il s’installe à une table près de la fenêtre, appréciant l’atmosphère c
Chapitre #36Hanna était assise sur le bord de son lit, une lettre froissée entre ses mains tremblantes. La pièce était silencieuse, mais son cœur, lui, battait si fort qu'il semblait vouloir exploser. La lettre était d'Ulrich Il était parti, la veille au soir, sans un mot, sans un regard en arrière. La seule chose qu’il lui avait laissée, c’était ce morceau de papier, qui désormais pesait des tonnes dans ses mains.Les mots résonnaient dans sa tête : _"Hanna , je dois m'éloigner et tu le sais déjà, c'est à contre cœur que je te laisse cette lettre, mais je pense pas pouvoir te parler le jour où je partirai. J'espère que cette lettre pourra transmettre toute la douleur que j'ai ressenti en écrivant ces mots ... Je ne peux plus vivre sous le même toit que toi en faisant semblant que mes sentiments n'existent pas. Nous ne pouvons pas être ensemble, et c’est pour ça que je pars. C’est la seule façon de te protéger, de nous protéger. Je t’aime, mais cet amour est impossible."_Ses yeux,
Chapitre 35#C’était un soir d’hiver, la maison était silencieuse, et le crépitement du feu dans la cheminée était le seul bruit qui remplissait l’air. Ulrich , un jeune homme de vingt-deux ans, se tenait debout dans le salon, le visage tendu, les mains tremblantes. Il avait passé des jours, voire des semaines, à préparer ce moment. Ce soir, il allait enfin dire à ses parents ce qu’il avait sur le cœur, une vérité qui le rongeait de l’intérieur.Ses parents, assis sur le canapé, échangeaient des regards inquiets. Ils sentaient que quelque chose de grave se préparait.Mais Hanna étant déjà au courant de son départ de la maison semblait inerte. Ulrich : (la voix hésitante, presque tremblante) Il faut que je vous parle… C’est important.Son père fronça les sourcils, tandis que sa mère se redressa légèrement, le regardant avec une profonde inquiétude.Mr O : (calmement) Qu’est-ce qui se passe, fiston ? Tu as l’air perturbé.Ulrich inspira profondément. Il avait toujours été proche de ses
Chapitre 34# Au péril de l'amour Après la rupture, Ulrich et Hanna se retrouvent prisonniers de leurs émotions, incapables de réellement s’éloigner l’un de l’autre malgré leurs efforts pour rester distants. Chaque croisement dans la maison devient une épreuve de plus pour leurs cœurs.*La tension palpable, Chaque fois qu'ils passent l'un près de l'autre dans le couloir, l'air semble plus lourd, chargé d’une tension qu’ils essaient de nier. Ils se frôlent parfois, par accident ou intentionnellement, et ce simple contact les électrise. Le silence qui suit ces moments devient presque assourdissant.La nostalgie douloureuse, Ils partagent la même table lors des repas familiaux, tentant de se comporter comme si de rien n'était. Mais un simple regard, un sourire échangé involontairement, les ramène à ces moments où tout était simple, où ils s'aimaient sans se soucier du reste. La douleur est douce et amère, car malgré la rupture, le lien émotionnel est encore là, trop puissant pour être i
Chapitre #33La nuit était tombée, et le parc où Hanna et Ulrich s'étaient donné rendez-vous était plongé dans une atmosphère tranquille, presque irréelle. Sous un vieux chêne, leur endroit secret depuis le début de leur histoire, ils se tenaient côte à côte, mais une distance invisible les séparait. L'air était chargé de ce qu'ils savaient être leur dernière conversation en tant qu'amants.Ulrich brisa le silence, sa voix douce, mais empreinte de tristesse.— Je n’arrive pas à croire qu’on en soit arrivés là… murmura-t-il, fixant le sol. Je pensais qu’on pourrait trouver une solution, qu’on pourrait être ensemble malgré tout.'Hanna , assise à côté de lui, ne répondit pas tout de suite. Elle serrait ses mains l’une contre l’autre pour éviter qu’elles tremblent. Ses yeux brillaient de larmes qu’elle retenait avec difficulté. Après un moment, elle tourna la tête vers lui, son cœur lourd.— Moi aussi, Ulrich … Mais ça devient trop difficile. C’est comme si tout le monde était contre nou
Chapitre 32#Le salon était plongé dans une atmosphère tendue. Mr O, le père, était assis dans son fauteuil, les mains jointes, le regard sombre. En face de lui, Ulrich , son fils, debout, les bras croisés, luttait contre l’envie de tourner les talons et de sortir. Mais il savait qu’il devait affronter cette conversation.— Ulrich , commença Mr O d'une voix grave, il faut qu'on parle. Je ne vais pas tourner autour du pot. Ce que tu fais avec Hanna … ça doit s'arrêter.Ulrich fronça les sourcils, sentant déjà l’injustice monter en lui.— De quoi tu parles, papa ?— Ne joue pas à ça avec moi, répondit Mr O en le fixant. Toi et Hanna . J'ai vu comment vous vous regardez, et la mère D'Hanna me l’a aussi dit hier.Elle ne voulait pas faire de scandale parce que pour elle tu viens de sortir de tôle et il faut que tu te reposes. Vous ne pouvez pas continuer comme ça. Elle est ta sœur par alliance, bon sang !ULRICH soupira, exaspéré, mais aussi blessé par les paroles de son père.— HANNA n’es
Chapitre 31#LE POINT DE VUE d'Ulrich Espoir Le soleil se couchait, baignant la petite ville dans une lumière dorée, lorsque je franchit les lourdes portes de la prison. Après des semaines derrière les barreaux, le monde me semblait à la fois familier et étranger. J'avait souvent rêvé de ce moment, mais la réalité était bien plus saisissante que mes rêves. Je resserrai mon vieux manteau autour de mon épaules, un mélange d’excitation et d'appréhension inondait mon cœur.Au loin, j'aperçus une silhouette que je connaissait par cœur. Hanna . Elle m’attendait, droite, les mains jointes devant elle, son visage illuminé par un doux sourire malgré les semaines qui avaient marqué nos visages.Nos regards se croisèrent, et tout le reste sembla disparaître. J'avançai lentement, comme si je craignait que cette image s’efface si je me précipitait trop. Lorsque je fus à quelques pas d’elle, on s’arrêtèrent, se regardant longuement sans dire un mot, comme pour mesurer l'ampleur du temps perdu, mai
Chapitre #30LE JOUR DE L'AUDIENCE D'ULRICH.. L’air dans la salle d’audience était lourd de tension. Les bancs remplis de spectateurs chuchotaient à voix basse alors que l'accusé, Ulrich, attendait dans le box, les mains tremblantes. Injustement accusé pour l'accident produit il y a deux semaines environ. il avait passé les deux dernières semaines en prison, espérant que cette audience serait celle où la vérité éclaterait enfin, ou le destin lui donnera sa liberté. À la barre, l’avocat de la défense, Maître Dupont, se leva. Il ajusta ses lunettes avant de s’adresser au juge.— Votre Honneur, mesdames et messieurs du jury, nous avons présenté des preuves démontrant que mon client, Ulrich Espoir OHOUNGBONON, n’était que l'obligation de se défendre sur les lieux du crime. Pourtant, il est accusé sur la base de témoignages douteux et d’indices qui ne suffisent pas à prouver sa culpabilité au-delà de tout doute raisonnable. Je demande à ce que la vérité soit rétablie aujourd’hui.L’avo