LE POINT DE VUE DE Rose J'entrai dans le vaste bureau du PDG, mes talons résonnant légèrement sur le parquet en bois sombre. La pièce était lumineuse, offrant une vue imprenable sur la ville à travers des fenêtres du sol au plafond. Une atmosphère élégante, sobre et intimidante. Au centre, un grand bureau de verre et de métal, derrière lequel se tenait un homme, debout, regardant par la fenêtre.Lorsque le PDG se retourna, nos regards se croisèrent, et ce fut comme si le temps s'arrêtait. Je sentit un frisson glacial parcourir mon échine. L'homme qui se tenait devant moi n'était pas un inconnu. C'était lui,Gabriel. Cet homme avec qui j'avais partagé une nuit il y a plusieurs semaines, une nuit où je travaillais comme escorte pour une occasion ponctuelle, pour des raisons financières désespérées.Gabriel aussi m'a reconnu immédiatement. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement, une surprise évidente traversant son visage habituellement impassible. « Rose... ? » murmura-t-il, comme s’il
17avec un sourire professionnel j'ai dit :"Vous avez un parcours assez impressionnant pour votre âge, Rose . Vos compétences et votre maîtrise de plusieurs langues étrangères sont exactement ce que nous recherchons pour le poste de secrétaire exécutive._" Merci, Monsieur. J’ai travaillé dur pour acquérir ces compétences."dit-elle timidement, La conversation était carrément professionnel, je ne voulais pas mettre nos différents _j'ai fermé le dossier," Je pense que tu sera un atout précieux pour cette entreprise. J'aimerais te proposer le poste. Qu'en penses-tu ?_" Je serais honorée d'accepter. Merci pour cette opportunité". Murmura-t-elle avec un sourire satisfaisant Je me suis levé et lui tendant la main" Bienvenue à bord, Rose. J'ai hâte de travailler avec toi. Rose serra ma main, et un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle se sent enfin plus détendue._" Tu peux commencer aujourd'hui ou demain, à toi de voir Rose _"D'accord monsieur. _" non pas Monsieur. A
POINT DE VUE de Rose #Au restaurant Un restaurant haut de gamme, aux lumières tamisées, avec des nappes blanches et une ambiance feutrée. Gabriel , était assis en face de moi. Le serveur venait d'apporter nos plats. _"tu sais , je dois avouer que je suis impressionné par la manière dont tu gères le bureau. Ce n’est pas facile de jongler avec autant de responsabilités._"Merci, Gabriel . Tu es un bon patron, ça aide beaucoup.J'étais silencieuse, calme, face à mon patron qui, autrefois était l'un de mes clients. C'est quand fou qu'on ait jamais eu l'occasion de reparler de sa à nouveau lui et moi. Mais quelque chose me disait qu'on allait en parler ce soir Gabriel remarqua que je semblais plus réservée que d'habitude. Il décida de creuser un peu plus.*_"Dis-moi , Rose… je ne t'ai jamais vraiment posé de questions sur ta vie personnelle. Comment ça se passe à la maison ? Tu sembles parfois… préoccupée". Demanda-t-il après une gorgée de vinJe levai les yeux, surprise par la questi
LE POINT DE VUE DE GABRIEL J' ajustai mon costume alors qu'on sortait du restaurant chic où j'avais dîné avec Rose, ma fidèle secrétaire, et mon escorte d'une nuit. On avait passé une soirée agréable, discutant de travail, mais aussi échangeant quelques rires complices. Rose, en dépit de sa simplicité naturelle, était visiblement à l'aise dans cet environnement élégant. La soirée touchait à sa fin et j'insistai pour la raccompagner chez elle, sachant qu'il était tard et que les rues étaient souvent désertes à cette heure."Je peux appeler un taxi, Gabriel," dit Rose en se dirigeant vers la sortie."Absolument pas," répondis-je en souriant. "Je te raccompagne, c'est la moindre des choses.""D'accord" Le trajet se fit dans un silence agréable, brisé par quelques échanges légers sur la réussite de la soirée. Rose, bien qu'un peu nerveuse à l'idée que son mari puisse mal interpréter ce geste, accepta mon offre avec reconnaissance.Quand la voiture de luxe s'arrêta devant la maison de
(..) À peine Rose avait-elle franchi le seuil de la porte que Marc claqua violemment celle-ci derrière elle. Le bruit résonna dans la petite maison, signe annonciateur de l'orage qui allait suivre. Rose sentait son cœur battre plus vite, mais elle garda un masque de calme. Elle savait que montrer la moindre émotion ne ferait qu’aggraver la situation."Alors, c’est ça ? Tu passes la soirée à dîner avec ton patron et tu crois que je vais accepter ça sans rien dire ?" siffla Marc, les yeux lançant des éclairs. Il s'avança vers elle, sa posture dominante et son regard arrogant la fixant comme s'il attendait une réponse immédiate."Marc, c'était un dîner de travail. Il n'y a rien de plus," répondit-elle calmement, espérant éteindre le feu avant qu'il ne devienne incontrôlable.Marc se mit à rire, mais c’était un rire amer et cruel. "Un dîner de travail ? Et il te raccompagne à cette heure ? Qu'est-ce que tu crois ? Que je suis idiot ?" Il avança d'un pas brusque vers elle, la forçant à re
Le lendemain matin, Gabriel se tenait dans son bureau, mais ses pensées n’étaient pas entièrement consacrées aux dossiers étalés devant lui. La soirée d’hier lui revenait sans cesse en mémoire. Le visage tendu de Rose, le mari hostile qui avait presque levé la main sur elle... Gabriel avait agi par instinct, mais il se demandait maintenant s’il ne devrait pas faire plus.Il jeta un coup d'œil à sa montre. Rose devait déjà être arrivée. Malgré son désir de respecter sa vie privée, il sentait qu'il devait lui parler. Ce qu'il avait vu la veille ne le laissait pas indifférent. Il se leva donc, boutonna sa veste, et se dirigea vers le bureau de Rose.En arrivant devant la porte légèrement entrebâillée, Gabriel frappa doucement avant d'entrer. Rose était assise à son bureau, en train de taper à l’ordinateur, son visage concentré. Elle releva les yeux en l’entendant entrer, son expression passant rapidement de la surprise à une légère nervosité."Bonjour, Rose," dit Gabriel d’une voix douce
LE POINT DE VUE DE GABRIEL Quelques HEURES après notre dernière conversation, je n'avais toujours pas pu chasser de mon esprit ce que Rose m'avait révélé. Le mariage contractuel, les trois années sous le contrôle de Marc... Je sentais qu'il y avait plus à l'histoire, quelque chose de plus sombre et de plus complexe que ce qu'elle laissait entrevoir. J'ai décidé de la convoquer dans mon bureau pour obtenir plus de détails.Rose arriva quelques minutes après l’invitation , son visage plus fermé que d’habitude. Elle s’assit devant moi, le regard baissé, consciente que cette conversation allait s'aventurer sur des terrains qu'elle aurait préféré éviter. Je la regardai longuement avant de parler._"Rose," commençai-je doucement, "je t'ai demandé de venir parce qu’il y a des choses que je ne comprends toujours pas. Je sais que tu as tes raisons de ne pas tout dire, et je respecte ça. Mais j’ai besoin de savoir... Pourquoi tu as été obligée de te marier avec Marc, et surtout, pourquoi trava
LE POINT DE VUE de Gabriel Ce soir, on devait assister à une soirée importante avec des partenaires d'affaires et quelques entreprises rivales. Un événement stratégique où la présence d’une personne à mes côtés aurait plus de poids que je ne l’avouait. Mon regard se posa sur ma secrétaire, Rose, qui travaillait d’arrache-pied à son bureau. Je pris soudain une décision.J'ai décroché le téléphone, appelant mon assistante. _"Allez acheter une robe et des talons élégants pour Rose. Je veux qu'elle m'accompagne ce soir."___Quelques heures plus tard, Rose, d’abord surprise par cette invitation, se vit remettre une robe somptueuse. Une robe d’un bleu nuit profond, faite de satin, qui épousait parfaitement ses courbes sans être ostentatoire. Les talons, délicatement assortis, allongeaient ses jambes, tandis que son reflet dans le miroir la renvoyait une image d’elle-même qu’elle n’avait pas vue depuis longtemps. Quand Gabriel la vit, il ne put cacher son admiration. Elle était magnifiq
Chapitre Final Il y a deux ans, Ulrich et Hanna étaient fous amoureux l'un de l'autre. Ils formaient un couple inséparable, mais les circonstances les avaient cruellement séparés. Ulrich qui, avait dû partir à l'étranger pour un vivre loin de son amour pour sa sœur et Hanna , elle, restait en France pour poursuivre ses études. Bien qu'ils aient promis de ne plus rester en contact , la distance et le temps avaient fini par éroder leur relation. Ils n'avaient pas essayé de faire fonctionner les choses, ensuite, ils avaient dû se rendre à l’évidence : l’amour, malgré sa force, ne pouvait pas toujours vaincre les réalités de la vie. La rupture, bien que douloureuse, était inévitable.Deux ans plus tard, leurs vies avaient évolué.Ulrich , après avoir longtemps souffert de cette rupture, avait fini par guérir. Il vivait désormais dans une nouvelle ville, épanoui dans son travail et entouré de nouvelles amitiés. Sa rencontre avec Rose-Derline était tout ce que je pouvais l'arrivé de mie
Chapitre 37#UN AN PLUS TARD..Pendant cette année à l'étranger, Ulrich découvrit un nouveau monde. Il fit de nouvelles rencontres, apprit à vivre seul et à se concentrer sur ses passions. Il s'immergea dans ses études et développa une véritable passion pour l'art, quelque chose qui lui apportait un équilibre qu'il n'avait jamais trouvé auparavant. Il rencontra aussi des personnes qui l’aidèrent à mieux comprendre ses émotions, à voir son amour pour Hanna sous un autre angle, comme une simple étape dans sa vie.Au fil des mois, l'éloignement géographique et la richesse de ses nouvelles expériences lui permirent de prendre du recul. Il comprit que ce qu'il ressentait pour Hanna n'était plus de l'amour véritable, mais plutôt une confusion née de leur proximité et des bouleversements émotionnels de l'adolescence.Un soir d'été, Ulrich , décide de dîner seul dans un petit restaurant élégant de la ville de New-York . Il s’installe à une table près de la fenêtre, appréciant l’atmosphère c
Chapitre #36Hanna était assise sur le bord de son lit, une lettre froissée entre ses mains tremblantes. La pièce était silencieuse, mais son cœur, lui, battait si fort qu'il semblait vouloir exploser. La lettre était d'Ulrich Il était parti, la veille au soir, sans un mot, sans un regard en arrière. La seule chose qu’il lui avait laissée, c’était ce morceau de papier, qui désormais pesait des tonnes dans ses mains.Les mots résonnaient dans sa tête : _"Hanna , je dois m'éloigner et tu le sais déjà, c'est à contre cœur que je te laisse cette lettre, mais je pense pas pouvoir te parler le jour où je partirai. J'espère que cette lettre pourra transmettre toute la douleur que j'ai ressenti en écrivant ces mots ... Je ne peux plus vivre sous le même toit que toi en faisant semblant que mes sentiments n'existent pas. Nous ne pouvons pas être ensemble, et c’est pour ça que je pars. C’est la seule façon de te protéger, de nous protéger. Je t’aime, mais cet amour est impossible."_Ses yeux,
Chapitre 35#C’était un soir d’hiver, la maison était silencieuse, et le crépitement du feu dans la cheminée était le seul bruit qui remplissait l’air. Ulrich , un jeune homme de vingt-deux ans, se tenait debout dans le salon, le visage tendu, les mains tremblantes. Il avait passé des jours, voire des semaines, à préparer ce moment. Ce soir, il allait enfin dire à ses parents ce qu’il avait sur le cœur, une vérité qui le rongeait de l’intérieur.Ses parents, assis sur le canapé, échangeaient des regards inquiets. Ils sentaient que quelque chose de grave se préparait.Mais Hanna étant déjà au courant de son départ de la maison semblait inerte. Ulrich : (la voix hésitante, presque tremblante) Il faut que je vous parle… C’est important.Son père fronça les sourcils, tandis que sa mère se redressa légèrement, le regardant avec une profonde inquiétude.Mr O : (calmement) Qu’est-ce qui se passe, fiston ? Tu as l’air perturbé.Ulrich inspira profondément. Il avait toujours été proche de ses
Chapitre 34# Au péril de l'amour Après la rupture, Ulrich et Hanna se retrouvent prisonniers de leurs émotions, incapables de réellement s’éloigner l’un de l’autre malgré leurs efforts pour rester distants. Chaque croisement dans la maison devient une épreuve de plus pour leurs cœurs.*La tension palpable, Chaque fois qu'ils passent l'un près de l'autre dans le couloir, l'air semble plus lourd, chargé d’une tension qu’ils essaient de nier. Ils se frôlent parfois, par accident ou intentionnellement, et ce simple contact les électrise. Le silence qui suit ces moments devient presque assourdissant.La nostalgie douloureuse, Ils partagent la même table lors des repas familiaux, tentant de se comporter comme si de rien n'était. Mais un simple regard, un sourire échangé involontairement, les ramène à ces moments où tout était simple, où ils s'aimaient sans se soucier du reste. La douleur est douce et amère, car malgré la rupture, le lien émotionnel est encore là, trop puissant pour être i
Chapitre #33La nuit était tombée, et le parc où Hanna et Ulrich s'étaient donné rendez-vous était plongé dans une atmosphère tranquille, presque irréelle. Sous un vieux chêne, leur endroit secret depuis le début de leur histoire, ils se tenaient côte à côte, mais une distance invisible les séparait. L'air était chargé de ce qu'ils savaient être leur dernière conversation en tant qu'amants.Ulrich brisa le silence, sa voix douce, mais empreinte de tristesse.— Je n’arrive pas à croire qu’on en soit arrivés là… murmura-t-il, fixant le sol. Je pensais qu’on pourrait trouver une solution, qu’on pourrait être ensemble malgré tout.'Hanna , assise à côté de lui, ne répondit pas tout de suite. Elle serrait ses mains l’une contre l’autre pour éviter qu’elles tremblent. Ses yeux brillaient de larmes qu’elle retenait avec difficulté. Après un moment, elle tourna la tête vers lui, son cœur lourd.— Moi aussi, Ulrich … Mais ça devient trop difficile. C’est comme si tout le monde était contre nou
Chapitre 32#Le salon était plongé dans une atmosphère tendue. Mr O, le père, était assis dans son fauteuil, les mains jointes, le regard sombre. En face de lui, Ulrich , son fils, debout, les bras croisés, luttait contre l’envie de tourner les talons et de sortir. Mais il savait qu’il devait affronter cette conversation.— Ulrich , commença Mr O d'une voix grave, il faut qu'on parle. Je ne vais pas tourner autour du pot. Ce que tu fais avec Hanna … ça doit s'arrêter.Ulrich fronça les sourcils, sentant déjà l’injustice monter en lui.— De quoi tu parles, papa ?— Ne joue pas à ça avec moi, répondit Mr O en le fixant. Toi et Hanna . J'ai vu comment vous vous regardez, et la mère D'Hanna me l’a aussi dit hier.Elle ne voulait pas faire de scandale parce que pour elle tu viens de sortir de tôle et il faut que tu te reposes. Vous ne pouvez pas continuer comme ça. Elle est ta sœur par alliance, bon sang !ULRICH soupira, exaspéré, mais aussi blessé par les paroles de son père.— HANNA n’es
Chapitre 31#LE POINT DE VUE d'Ulrich Espoir Le soleil se couchait, baignant la petite ville dans une lumière dorée, lorsque je franchit les lourdes portes de la prison. Après des semaines derrière les barreaux, le monde me semblait à la fois familier et étranger. J'avait souvent rêvé de ce moment, mais la réalité était bien plus saisissante que mes rêves. Je resserrai mon vieux manteau autour de mon épaules, un mélange d’excitation et d'appréhension inondait mon cœur.Au loin, j'aperçus une silhouette que je connaissait par cœur. Hanna . Elle m’attendait, droite, les mains jointes devant elle, son visage illuminé par un doux sourire malgré les semaines qui avaient marqué nos visages.Nos regards se croisèrent, et tout le reste sembla disparaître. J'avançai lentement, comme si je craignait que cette image s’efface si je me précipitait trop. Lorsque je fus à quelques pas d’elle, on s’arrêtèrent, se regardant longuement sans dire un mot, comme pour mesurer l'ampleur du temps perdu, mai
Chapitre #30LE JOUR DE L'AUDIENCE D'ULRICH.. L’air dans la salle d’audience était lourd de tension. Les bancs remplis de spectateurs chuchotaient à voix basse alors que l'accusé, Ulrich, attendait dans le box, les mains tremblantes. Injustement accusé pour l'accident produit il y a deux semaines environ. il avait passé les deux dernières semaines en prison, espérant que cette audience serait celle où la vérité éclaterait enfin, ou le destin lui donnera sa liberté. À la barre, l’avocat de la défense, Maître Dupont, se leva. Il ajusta ses lunettes avant de s’adresser au juge.— Votre Honneur, mesdames et messieurs du jury, nous avons présenté des preuves démontrant que mon client, Ulrich Espoir OHOUNGBONON, n’était que l'obligation de se défendre sur les lieux du crime. Pourtant, il est accusé sur la base de témoignages douteux et d’indices qui ne suffisent pas à prouver sa culpabilité au-delà de tout doute raisonnable. Je demande à ce que la vérité soit rétablie aujourd’hui.L’avo