Chapitre 4 : UN PÈRE EN RETRAIT
Après un trajet rapide en voiture, les deux frères arrivèrent enfin devant la maison familiale. C’était une grande bâtisse de pierres, pleine de souvenirs d’enfance, nichée au milieu d’un jardin soigneusement entretenu. Ils échangèrent un regard rapide, puis Théophile ouvrit la porte d’entrée sans hésitation.
En entrant dans le hall, l’odeur familière de la maison les accueillit, mêlée au parfum des fleurs fraîchement cueillies que leur mère aimait toujours disposer dans des vases un peu partout.
La maison semblait calme, apaisante, comme si rien de grave ne s’était jamais produit entre ses murs. Pourtant, l’inquiétude qui pesait dans leurs cœurs contredisait cette impression.
Ils avancèrent rapidement dans le salon, où ils trouvèrent leur mère assise dans son fauteuil préféré, plongée dans un livre.
Ses lunettes étaient légèrement baissées sur le bout de son nez, et elle leva la tête en entendant la porte s’ouvrir. Un sourire radieux éclaira immédiatement son visage en voyant ses deux fils entrer.
« Mes garçons ! » s’exclama-t-elle en posant son livre sur la petite table à côté d’elle. Elle se leva avec élégance et s’approcha d’eux pour les embrasser.
« Salut maman, » dit Thomas en l’enlaçant brièvement. Théophile suivit, avec son habituel sourire chaleureux.
« Ça fait plaisir de te voir, » ajouta Théophile en lui rendant son baiser sur la joue.
« Oh, je suis si contente de vous revoir tous les deux ensemble, » dit-elle, en les observant avec tendresse. « Vous avez l’air en forme. Mais dites-moi, qu’est-ce qui vous amène ici si précipitamment ? Vous n’avez pas prévenu de votre venue. »
Les deux frères échangèrent un regard, l’atmosphère devenant plus sérieuse.
« Maman, où est papa ? » demanda Thomas.
Le sourire de leur mère se dissipa légèrement, comme si elle comprenait que quelque chose d’important se préparait.
« Il est à l’étage, dans son bureau, » répondit-elle calmement. « Il vous attend. Il avait l’air préoccupé. »
Sans perdre une seconde, Thomas et Théophile se mirent en marche, gravissant les escaliers à toute allure, presque en courant. Les bruits de leurs pas résonnaient dans la maison alors qu’ils montaient à l’étage, une légère tension flottant entre eux.
Leur père n’était pas homme à demander de telles réunions à la légère, et cette urgence leur donnait à tous deux un sentiment d’appréhension.
Arrivés devant la porte du bureau de leur père, Thomas frappa légèrement avant de l’ouvrir.
Ils trouvèrent leur père assis à son grand bureau en bois massif, ses lunettes sur le nez, en train de feuilleter des documents. À leur entrée, il releva la tête, son expression grave mais pleine de chaleur à la vue de ses deux fils.
« Ah, vous êtes là. Entrez, asseyez-vous, » dit-il d’une voix basse mais autoritaire, en désignant les deux chaises en face de lui.
Les jumeaux obéirent, s'installant rapidement sans un mot. L’ambiance dans la pièce était différente, presque oppressante, alors que leur père les regardait longuement, comme s’il cherchait les bons mots à dire.
Thomas, ne tenant plus, prit la parole en premier.
« Papa, qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu nous as fait venir aussi vite ? »
Leur père soupira, retirant ses lunettes pour les poser délicatement sur le bureau. Il les regarda avec une intensité qui n'était pas habituelle chez lui.
« Ce que j’ai à vous dire est important, » commença-t-il. « C’est quelque chose que vous devez savoir tous les deux... et ça ne pouvait pas attendre. »
Le père prit une grande inspiration, comme s’il cherchait à alléger un poids invisible sur ses épaules. Il regarda tour à tour Thomas et Théophile, ses deux fils, avant de commencer d’une voix plus posée, presque solennelle.
« Je suis fatigué, » dit-il, ses mots lourds de sens. « Fatigué d’aller à l’entreprise tous les jours, de revenir chaque soir exténué… »
Les deux frères, jusque-là silencieux, échangèrent un regard surpris. Ils n’avaient jamais entendu leur père se plaindre de cette manière. Martin Compagnie, l’entreprise familiale qu’il avait bâtie de ses mains, était toujours vue comme sa fierté, son œuvre de vie. Entendre parler de fatigue de sa part était choquant.
« Vous savez combien j’aime cette entreprise, » continua-t-il. « Mais je me rends compte que je n’ai plus l’énergie pour la gérer comme avant. Il est temps pour moi de passer à autre chose. J’ai besoin de prendre du recul… de prendre ma retraite. »
Un silence pesant tomba dans la pièce. Théophile et Thomas étaient abasourdis par cette déclaration soudaine. L’idée que leur père puisse prendre sa retraite ne leur avait jamais traversé l’esprit.
C’est Théophile, fidèle à son caractère enjoué, qui brisa la tension en premier, avec son ton habituel, léger et taquin.
« Papa, tu plaisantes, là ? Retraite ? Mais t’es encore jeune ! » dit-il en riant. « T’as encore de belles années devant toi. Ce que tu veux vraiment dire, c’est que tu veux profiter de longues vacances sous les tropiques avec maman, pas vrai ? »
Leurs regards se tournèrent tous vers leur père, qui ne put s’empêcher de sourire, amusé par la réplique de son fils. Le rire de Théophile était contagieux, et rapidement, Thomas se joignit à lui, suivi de leur père, qui finit par laisser échapper un léger éclat de rire.
« Si seulement c’était aussi simple, » répondit leur père avec un sourire fatigué, mais bienveillant. « Croyez-moi, l’idée de partir en vacances avec votre mère est séduisante. Mais non, ce n’est pas seulement ça. Je suis réellement prêt à passer à autre chose. »
Il marqua une pause, observant ses deux fils qui l’écoutaient attentivement à présent, l’air un peu plus sérieux.
« Et je veux que quelqu’un prenne les rênes de Martin Compagnie dès lundi, » ajouta-t-il calmement.
Le rire s’éteignit aussitôt dans la pièce. Cette fois, même Théophile cessa de sourire, surpris par la précipitation de l’annonce.
« Lundi ? » répéta Thomas, ébahi. « Mais… pourquoi si tôt, papa ? Tu ne veux pas prendre le temps de… de réfléchir, de planifier tout ça ? »
« Oui, » renchérit Théophile. « Tu ne peux pas juste balancer ça comme ça. On parle de l’entreprise, quand même ! »
Leur père les regarda longuement, ses yeux trahissant une certaine détermination mêlée de fatigue.
« Parce que je le sens ainsi, » répondit-il simplement. « J’ai pris ma décision. J’ai besoin que l’un de vous prenne la relève rapidement. Je ne veux plus attendre, je veux que ce soit fait. Vous êtes mes fils, et vous avez chacun vos qualités. Il est temps de décider qui de vous deux va devenir le nouveau PDG de Martin Compagnie. »
Un autre silence s’installa, mais cette fois, il était chargé de perplexité et d’interrogations. Thomas et Théophile échangèrent un regard indécis. Aucun des deux n’avait prévu de prendre les commandes de l’entreprise si tôt, et encore moins de devoir le faire d'ici deux jours. Pourtant, leur père semblait inflexible.
Théophile, malgré son air décontracté, se redressa légèrement sur sa chaise, scrutant son père.
« Et... comment veux-tu qu’on décide ça ? » demanda-t-il, cette fois avec une pointe de sérieux dans la voix.
Thomas, plus réservé, observait attentivement son père, cherchant à comprendre ce qui se passait réellement derrière cette décision soudaine.
« Je veux que vous y réfléchissiez ensemble, » répondit leur père. « Vous êtes deux esprits brillants, chacun avec une vision différente de l’entreprise. Je vous fais confiance pour trouver la meilleure solution. »
Chapitre 5: Le choix d'un successeur. Après la conversation tendue avec leur père, Thomas et Théophile quittèrent le bureau en silence, l’esprit occupé par tout ce qu’ils venaient d’apprendre. Ils descendirent lentement les escaliers, puis se retrouvèrent dans le salon, où le crépitement doux de la cheminée et la lumière tamisée créaient une ambiance plus apaisante. Leur mère n’était plus là, leur laissant le salon pour discuter tranquillement.Théophile, toujours le premier à rompre les silences lourds, s’affala sur le canapé et lança avec un sourire en coin :« Alors, c’est vraiment ça, hein ? On prend les rênes de Martin Compagnie. Ça va faire drôle, non ? Toi et moi à la tête d'une entreprise qui emploie des centaines de personnes... »Thomas, plus sérieux, s’assit face à lui dans un fauteuil, les sourcils légèrement froncés. Il prit quelques instants avant de répondre, absorbé par les pensées qui tournaient en boucle dans son esprit.« Oui… j’imagine que c’est ça, » répondit-il
Chapitre 6 : Arrivée chez Marthin CompagnieUne voiture noire luxueuse traverse les rues bordées d’immeubles de bureaux modernes. Elle s'arrête doucement devant un immeuble imposant, haut de plusieurs étages, avec de grandes baies vitrées reflétant le ciel. Le logo en lettres dorées de *Marthin Compagnie* trône fièrement sur la façade. Thomas et Théophile sortent de la voiture, leurs pas résonnant légèrement sur le sol de marbre de l’entrée.Les jumeaux échangent un regard, marquant ce moment solennel où ils s'apprêtent à franchir le seuil de l'entreprise familiale. Malgré leur ressemblance physique frappante — mêmes cheveux bruns soigneusement coiffés, même carrure —, il est facile de distinguer Thomas, l’aîné, à son visage plus rigide, ses gestes calculés et la façon dont il ajuste son costume avec minutie. Théophile, quant à lui, laisse échapper un sourire espiègle tout en ajustant sa cravate légèrement de travers, décontracté._THOMAS, la voix calme, mais teintée d’émotion, C’est
Théophile vient de s'installer dans son nouveau bureau, un espace spacieux et moderne avec des murs vitrés donnant sur la ville, un bureau en bois verni, et des meubles minimalistes mais élégants. Il s’étire sur son fauteuil en cuir, appréciant le confort et la vue imprenable. La lumière naturelle inonde la pièce, créant une atmosphère détendue. Théophile, toujours décontracté, pianote légèrement sur son ordinateur, lorsque quelqu'un frappe doucement à la porte._THÉOPHILE: "Entrez !La porte s'ouvre pour laisser entrer CLARA, la comptable de l’entreprise, une jeune femme d'une trentaine d'années, élégante et d’une beauté captivante. Elle est grande, avec une silhouette gracieuse, des cheveux châtains foncés, lisses et tombant sur ses épaules. Ses yeux verts brillent d'intelligence, et son maquillage léger met en valeur ses traits délicats. Elle porte une blouse blanche sobre, légèrement entrouverte au col, et une jupe crayon noire qui épouse parfaitement ses formes. Elle marche avec
Chapitre 8 : Discussion entre les frères Le bureau de Thomas est à l’image de son propriétaire : sobre, organisé, et baigné d'une atmosphère de concentration. Contrairement à Théophile, son espace est plus fonctionnel, presque austère, sans fioritures. Thomas est assis derrière son bureau, concentré sur des documents stratégiques lorsque la porte s’ouvre brusquement, laissant entrer Théophile, le sourire aux lèvres et l’air excité._Théophile, avec enthousiasme, :"Thom, tu ne vas pas croire ce qui vient de se passer !" Thomas lève un sourcil, légèrement amusé par l’énergie de son frère, mais il garde son sérieux._Thomas, sans lever les yeux de ses papiers:"Je parie que c’est encore une de tes idées folles… Qu’est-ce que tu as fait cette fois ?" Théophile s'avance, s’appuie contre le bureau de son frère, un sourire ravi accroché aux lèvres._Théophile, très excité :" J'ai croisé Clara, la comptable. Thom, cette fille... elle est incroyablement belle, je te jure, je n’ai jamais vu q
Chapitre 9: le dîner La porte d'entrée de la maison s'ouvre doucement, laissant entrer Thomas, visiblement épuisé après une longue journée de travail. Il enlève sa veste en soupirant, la tête basse, mais un sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu’il aperçoit Léa, assise sur le canapé du salon. Elle l’attendait patiemment, confortablement installée avec un livre à la main, mais dès qu'elle l'aperçoit, elle dépose son livre sur la table basse et se lève pour l'accueillir._ Léa :"Eh bien, Monsieur Marthin, on dirait que la journée a été rude ?" Murmura-t-elle avec un sourire tendre Elle s’approche de lui, lui passant doucement une main dans les cheveux, comme pour l’aider à relâcher la tension. Thomas hoche la tête en souriant, appréciant ce petit geste d’affection._Thomas, avec une voix fatiguée mais adoucie :"C’était interminable… Mais là, je suis content d’être rentré." Léa sourit et lui dépose un baiser rapide sur la joue avant de s’éloigner vers la cuisine._Léa, avec légèreté
Chapitre 10 : humour et séduction Le bureau de Thomas est baigné dans la lumière du matin. Tout semble calme, sauf pour le bruissement des papiers et le cliquetis discret du clavier. Thomas, concentré sur son travail, ne remarque pas immédiatement l’entrée éclatante de son frère jumeau, Théophile, qui déborde d’énergie. Théophile entre sans frapper, les bras grands ouverts, un sourire aussi large que possible._Théophile, sur un ton triomphal:"Thom, frère, tu ne croiras jamais ce qui s’est passé hier soir !" Thomas lève les yeux, un sourcil arqué, amusé par la théâtralité de Théophile._Thomas, :"Je te parie que ça a quelque chose à voir avec Clara, non ? Allez, raconte, je sens que tu brûles d’envie de me le dire." Théophile s’assied lourdement dans un fauteuil, croisant les jambes avec une décontraction calculée, comme un acteur en plein show. Il se passe une main dans les cheveux, prenant une pause pour ajouter à l'effet dramatique._Théophile, exagérément romantique: "Clara, mo
CHAPITRE 11: voyages à l'étranger Deux jours ont passé depuis les derniers événements, et tout semble calme dans le vaste bureau des jumeaux. Thomas et Théophile sont assis chacun à leur bureau, concentrés sur leurs tâches, lorsque le téléphone de Thomas vibre. Un message important apparaît sur l'écran : une invitation officielle pour que l'un des deux frères représente Marthin Compagnie à Londres pour une conférence internationale, suivie de plusieurs rencontres commerciales pendant deux mois.Thomas fronce les sourcils, puis échange un regard avec Théophile.THOMAS:" On vient de recevoir un message. Ils ont besoin de l'un de nous à Londres pour deux mois. Une grosse opportunité de développement à l'international.Théophile relève la tête, visiblement intéressé, mais aussi surpris par la durée du séjour._Théophile, (avec curiosité):" Deux mois ? Ça fait long, non ? Mais c’est important. Ils attendent qu’un des patrons soit sur place." Il y a un silence pesant alors que les deux fr
Chapitre 12: une relation qui évolue Deux semaines se sont écoulées depuis que Thomas est parti pour Londres, laissant Théophile aux commandes de Marthin Compagnie. L’ambiance est plus détendue, mais Théophile reste concentré sur son rôle de dirigeant, s’efforçant de montrer qu'il est capable de gérer l'entreprise tout seul. Pourtant, ses pensées se tournent souvent vers Clara, la charmante comptable qu’il a de plus en plus de mal à sortir de son esprit.Théophile est assis à son bureau, en train de relire un rapport financier, lorsqu'il reçoit un message sur son téléphone. Un sourire éclaire immédiatement son visage en voyant le nom affiché : Clara. Le message est simple mais efficace :Message de Clara :"Vous êtes disponible pour passer voir les chiffres ? J'ai quelque chose d'intéressant à vous montrer."Théophile sourit en coin. Il sait très bien que derrière ce ton professionnel, il y a une complicité naissante. Il se lève avec une énergie nouvelle et se dirige vers le bureau de
UN AMOUR POUR DEUX 46Chapitre 46: , Une Nouvelle Vie CommenceLe matin où Léa eut ses contractions, tout sembla se précipiter. Elle avait ressenti un léger malaise quelques jours avant, mais ce jour-là, la douleur s’intensifia. Elle se rendit vite à l’hôpital, entourée de la famille et de ses proches. Thomas était à ses côtés, toujours aussi attentif, bien que son visage trahissait la nervosité. Théophile, bien que fier de son frère, n’avait pas pu s’empêcher de partager cette anxiété. Il savait à quel point Thomas désirait être un père, et maintenant, ce moment était enfin arrivé.Le personnel médical les accueillit chaleureusement et les prépara pour ce qui allait être un moment inoubliable. Thomas se tenait aux côtés de Léa, lui prenant la main avec force et tendresse, la rassurant à chaque contraction. L’heure approchait, et l’excitation montait dans l’air, une excitation mêlée d’une profonde émotion. Ils étaient tous impatients de rencontrer les petites âmes qui allaient venir b
UN AMOUR POUR DEUX 45CHAPITRE 45: Une Lune de Miel InoubliableAprès le grand jour du mariage, Théophile et Clara étaient prêts à profiter de leur lune de miel, un moment qu’ils attendaient avec impatience. Ils avaient choisi une destination paradisiaque : les Maldives. Une île isolée, entourée de plages de sable blanc et d’une mer turquoise, semblait être l’endroit parfait pour débuter cette nouvelle aventure. Mais cette lune de miel allait s'avérer bien plus qu'un simple voyage romantique ; elle allait aussi marquer un tournant dans leur relation, remplie de découvertes et d’émotions inoubliables.Le vol vers les Maldives était long, mais Théophile et Clara étaient impatients d’arriver. Durant le trajet, ils avaient le temps de discuter, de rire, de se remémorer le mariage et d’imaginer les moments à venir. Dans l’avion, Théophile, toujours un peu taquin, faisait des blagues pour détendre l’atmosphère, tandis que Clara se détendait en lui donnant des coups de coude, riant de ses ex
UN AMOUR POUR DEUX 44Chapitre 44: Le Jour J – Le matin du grand jour, Théophile se réveilla bien avant l’aube, l’esprit clair mais le cœur battant à tout rompre. Le ciel dehors était encore sombre, mais il pouvait déjà entendre les oiseaux qui annonçaient l’arrivée d’un jour exceptionnel. En fermant les yeux, il se remémora les derniers mois qu’il avait passés aux côtés de Clara, son amour, sa future femme. Les préparatifs avaient été intenses, les décisions difficiles parfois, mais aujourd’hui, tout était prêt. Il allait épouser celle qu’il aimait plus que tout.Le stress qu’il avait ressenti ces derniers jours semblait s’être dissipé. Il se leva doucement, se dirigeant vers la fenêtre. La ville semblait encore endormie, les rues vides et calmes. Un sourire s’épanouit sur son visage en pensant à Clara, la femme avec laquelle il allait passer le reste de sa vie. Il avait tellement hâte de la voir, de la prendre dans ses bras, de l’épouser sous le regard bienveillant de leurs proche
UN AMOUR POUR DEUX 43CHAPITRE 43: Un enterrement de vie de jeune fille mouvementéL'enterrement de vie de jeune fille de Clara et celui de Théophile avaient été planifiés dans les moindres détails, avec des idées ambitieuses et des surprises qui promettaient de rendre cette soirée mémorable. Après plusieurs JOURS de préparation et de discussions sur les activités possibles, les deux groupes d'amis étaient prêts à faire la fête. Le lieu choisi : un magnifique chalet en montagne, à quelques heures de la ville, loin des regards indiscrets et de la routine quotidienne. Mais ce qui devait être une célébration joyeuse allait se transformer en une série d'événements aussi imprévus que drôles.La journée avait débuté par un apéritif en extérieur sur la terrasse du chalet, avec une vue imprenable sur les montagnes environnantes. Clara et ses amies avaient profité du calme et de la beauté du paysage avant de se laisser emporter par l’enthousiasme de la soirée à venir.Clara, un peu nerveuse à
UN AMOUR POUR DEUX 42Chapitre 42: Les préparatifs du mariage et la pression familialeAprès la demande en mariage mémorable de Théophile devant les employés de Mathin Compagnie, Clara et lui étaient sur un petit nuage. L’émotion de ce moment partagé avec des centaines de témoins ne quittait pas leurs esprits, et ils s’imaginaient déjà un avenir radieux ensemble. Mais très vite, la réalité des préparatifs du mariage vint les rattraper. Ce n’était plus simplement une question d’amour et d’engagement, mais aussi d’organisation, de compromis, et parfois de pressions familiales.Quelques semaines après la demande, Clara et Théophile se retrouvèrent autour d’un dîner tranquille pour discuter des grandes lignes de leur futur mariage. « Alors, tu veux un grand mariage ou quelque chose de plus intime ? » demanda Théophile, en jouant distraitement avec sa fourchette.Clara haussa les épaules, son visage se plissant légèrement de confusion. « Je ne sais pas trop. Je pensais à quelque chose d’a
UN AMOUR POUR DEUX 41CHAPITRE 41 : LE CŒUR EN OR DE THOMASAprès des jours de tourment et d’introspection, Thomas se trouvait à un point de non-retour. Sa tête et son cœur luttaient continuellement, tiraillés entre la colère, la trahison, et l’amour qu’il éprouvait pour Léa et son frère. Il se surprit à revivre chaque moment partagé avec eux, chaque éclat de rire et chaque promesse d’avenir. Il réalisa que malgré tout, il ne pouvait imaginer une vie sans eux.Un soir, alors que Léa était allongée sur le canapé, visiblement épuisée et inquiète de ce que l’avenir leur réservait, Thomas la rejoignit doucement. Il s'assit à côté d'elle, lui prenant la main sans dire un mot. Elle tourna la tête vers lui, une lueur d’espoir dans les yeux.« Léa, » commença-t-il, la voix tremblante mais déterminée, « j’ai beaucoup réfléchi à tout ça. À toi, à Théophile… et à ce que tout cela représente. Je ne vais pas prétendre que ce n’est pas douloureux, que je n’ai pas été profondément blessé par ce que
UN AMOUR POUR DEUX 40CHAPITRE 40: Thomas Découvre la VéritéC'était un après-midi ordinaire à Mathin Compagnie. Thomas, comme à son habitude, était concentré sur ses dossiers, jonglant entre les contrats et les réunions. Pourtant, une chose le perturbait ces derniers temps. Il avait remarqué des regards fuyants entre Léa et Théophile, des silences soudains lorsqu'il entrait dans une pièce, et une tension à peine voilée. Mais il avait toujours fait confiance à son frère et à sa petite amie, choisissant de ne pas prêter attention à ces signaux.Cependant, le destin avait d’autres plans.Un jour, alors qu'il rangeait des papiers dans le bureau de Léa à la maison, il tomba sur une vieille lettre, mal rangée parmi les documents. Intrigué, il la déplia, et son cœur manqua un battement lorsqu'il lut les premières lignes. Il s'agissait d’une lettre manuscrite de Léa à Théophile, datant de quelques mois auparavant, dans laquelle elle exprimait ses regrets et ses sentiments confus à propos de
CHAPITRE 39: La Tentation Refait SurfaceLes semaines passaient, et la vie des frères Martin semblait retrouver un semblant de normalité après l'accident de leur père. Leur père, bien que toujours en rééducation, retrouvait petit à petit ses forces, et cela apportait une certaine sérénité à la famille. Thomas était comblé avec l’arrivée imminente de son bébé et se concentrait sur sa relation avec Léa. Théophile, de son côté, voyait sa relation avec Clara s’épanouir. Ils parlaient mariage, avenir et envisageaient même de s’installer ensemble définitivement.Cependant, malgré cette apparente stabilité, un trouble persistait au fond de l’esprit de Théophile. Il avait fait un choix clair : Clara était la femme avec qui il voulait passer sa vie, mais il ne pouvait ignorer certains regards échangés avec Léa, des moments fugaces où leur passé ressurgissait, comme un fantôme refusant de disparaître.Un soir, après une longue journée de travail, Théophile se retrouva seul dans le bureau famil
Chapitre 38: Un Tournant TragiqueLes semaines passèrent paisiblement. Chacun des frères Martin semblait avancer dans sa vie personnelle. Théophile et Clara construisaient leur relation, profitant de chaque instant ensemble, tandis que Léa et Thomas s’investissaient de plus en plus dans la préparation de l'arrivée de leur bébé. Cependant, un événement inattendu allait bouleverser l'équilibre fragile de leurs vies.Un après-midi ensoleillé, alors que Théophile et Clara sortaient d'une réunion importante à Mathin Compagnie, son téléphone sonna. C’était Thomas, mais cette fois, sa voix semblait déformée par l'inquiétude.« Théo... c'est papa. Il a eu un accident de voiture en rentrant de la campagne. Il est à l'hôpital. »Le cœur de Théophile s’arrêta un instant. Leur père, un homme toujours fort et plein d’énergie, était maintenant en danger. Sans réfléchir, il annonça la nouvelle à Clara, qui lui saisit immédiatement la main, sentant la gravité de la situation. Ensemble, ils se précipit